Environnement Fertilisants d’origine résiduaire : peu de risques écotoxicologiques
Selon une étude de l’Inra, les résidus pharmaceutiques présents dans les effluents d’élevage ou les boues d’épuration s’accumulent peu dans les sols et leur concentration dans les eaux est très faible.
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C’est une étude qui apporte des éléments de réponse quant aux risques écotoxicologiques associés à l’utilisation de matières fertilisantes d’origine résiduaire (effluents d’élevage, boues d’épuration, composts) en agriculture. Les chercheurs de l’Inra ont évalué le devenir de 13 composés pharmaceutiques et d’un bactéricide (triclosan) dans l’environnement.
Ils montrent que dans les sols régulièrement amendés, les concentrations des résidus sont faibles (inférieures à quelques microgrammes par kilo de matière sèche). Sont principalement retrouvés des composés persistants, tels que fluoroquinolones et carbamazépine.
Dans les eaux du sol, « les composés pharmaceutiques sont très rarement quantifiés et, s’ils le sont, leurs concentrations sont très faibles », indique l’étude.
D’autres travaux à venir
Cette étude montre que les risques environnementaux associés à la propagation de résidus pharmaceutiques issus d’effluents d’élevage sont potentiellement très faibles, eu égard aux données d’écotoxicologie actuellement disponibles.
Dans le cadre de nouveaux projets de recherche, ce sont 37 molécules qui vont être analysées. Les chercheurs s’attacheront aussi à évaluer l’apparition potentielle d’antibiorésistance dans les sols.
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